Nous abandonnons notre pinède avec un vent de bout qui nous fera face toute la journée, conformément au bulletin météo que nous avait transmis la veille au soir Laurent D des pagayeurs du Levant.
Nous nous ravitaillons en eau et en vivres dans le petit port de Budoni, puis reprenons notre navigation jusqu’à la pause du déjeuner.
L’après-midi, nous longeons la plage de San Teodoro à bonne distance, compte-tenu de l’état de la mer.
Nous nous arrêtons au bout de celle-ci pour apprécier une tournée d’Ichnusa bien fraîche.
La suite de la navigation devient plus attrayante avec sa succession de plagettes, de green de golf et de rochers rouges et lisses à slalomer.
La silhouette de Tavolara, qui guide notre pagayage depuis le matin, se dévoile dans toute sa splendeur. La ressemblance avec Sainte-Victoire trouble les provençaux que nous sommes. Si nous avions le génie de Cézanne nous aurions volontiers troqué nos pagaies contre des pinceaux.
Nous doublons le cap Coda Cavallo et trouvons, non sans mal, notre plage proche de luxueuses copropriétés pour notre halte nocturne.