Après une nuit particulièrement fraîche, nous abandonnons le sous-bois d’eucalyptus sous lequel nous avons passé la nuit. Nous mettons le cap sur l’île de Molara, dont nous faisons le tour dans le sens horaire.
Nous sommes émerveillés par ce bestiaire de granite parmi lequel nous évoluons, jusqu’à la pause baignade et toilette, sous le regard sans doute amusé des chèvres sauvages.
En une courte traversée nous basculons de ce doux mélange de roche rose et de végétation vers l’île de Tavolara, cette table calcaire nue de plus de 500 mètres de hauteur. Le contraste est saisissant.
Nous déjeunons à la table du roi de Tavolara, toutefois sans avoir le plaisir de voir Tonino.
Nous entamons une longue traversée en deux temps vers le cap Figari, via le capo Ceraso, dépassant ainsi notre objectif initial d’atteindre Olbia.
Au passage du cap Figari, nous sommes accompagnés par quelques poissons volants.
La nuit tombant sur cette côte inhospitalière, nous nous contentons d’une plagette de posidonies, agrémentés de déchets en plastique en tout genre, débarquant ainsi pour la nuit.
Une arrivée en demi-teinte, heureusement contrastée par l’accueil chaleureux d’Andy et Klaus, un couple de sympathiques camping-caristes allemands qui nous proposent une boisson chaude et s’inquiètent de nos besoins.
Nous nous installons ainsi 10 mètres au dessus de la plagette près d’autres camping-cars, à la périphérie de Golfo Aranci.